Nymphoplastie

Labiaplastie


schéma vuvlve

Indication & technique chirurgicale

Hypertrophie des petites lèvres

La nymphoplastie est une intervention chirurgicale qui permet de réduire des petites lèvres tombantes ou trop développées (hypertrophiques). Elle peut se pratiquer dès la fin de la puberté. L’excès de développement peut affecter une partie ou la totalité des petites lèvres.L'intervention consiste à retirer l'excès de petites lèvres, tout en respectant le bord plissé des lèvres

Technique en V

de façon triangulaire afin de dissimuler la cicatrice au maximum, évitant ainsi les frottements, les irritations ou la rétraction cicatricielle.

Technique longitudinale

de façon longitudinale (c'est à dire tout le long de la lèvre). L'avantage sur la technique triangulaire est qu'elle permet de retirer plus de lèvre excédentaire, ce qui satisfait de nombreuses patientes. De plus, grâce à des techniques de suture "invisible", la cicatrice n'est pas décelable.

Risques & Complications

Malgré une technique opératoire minutieuse, il n’est pas possible de vous garantir le succès thérapeutique ni l’absence de complications.

- Difficultés de cicatrisation : plus que de cicatrices larges, hypertrophiques, ou chéloïdes, il s'agit surtout de désunion plus ou moins complète des sutures, qui constitue le risque majeur. Dans ce cas, une ré-intervention secondaire est possible, après cicatrisation complète de la désunion.

- Le saignement du site opératoire, extériorisé (hémorragie) ou non (hématome). Il est exceptionnel qu'il conduise à une reprise de l'intervention.

- Des troubles de la sensibilité de la région opérée : à type d'insensibilité ou d'hypersensibilité. Ils peuvent être associés à des douleurs à la pression de la région cicatricielle. Ces symptômes sont le plus souvent transitoires en quelques mois, mais ils peuvent persister définitivement.

Cure d’incontinence urinaire d’effort (T.V.T. obturateur ou T.O.T.)

Technique chirurgicale

La cure d’incontinence urinaire d’effort va rétablir un soutien sous l’urètre, empêchant la bascule en arrière de l’urètre lors des efforts. Une bandelette constituée d’un matériel non résorbable va réaliser un soutènement de la partie moyenne de l’urètre sans fixation et sans tension. Durant l’effort, la bandelette permet la clôture de l’urètre et assure ainsi la continence urinaire.

L’intervention peut être réalisée sous anesthésie loco-régionale (rachianesthésie ou péridurale), ou sous anesthésie générale. Une petite incision est réalisée au niveau de la face antérieure du vagin et deux autres incisions réalisées de part et d’autre des grandes lèvres au niveau de la partie haute de la cuisse. La bandelette est montée sur des aiguilles, elle est positionnée sous l’urètre et ressort au niveau des incisions à la face interne des grandes lèvres. Elle est alors sectionnée au ras de la peau, puis les incisions sont refermées. En général, vous n’aurez pas de sonde urinaire après cette intervention. La surveillance post-opératoire sera faite en salle de réveil pendant 2 h environ, avant de retourner dans votre chambre. L’hospitalisation peut être organisée en ambulatoire (sortie le jour même) avec un arrêt de travail de 7 jours.

Risques & Complications

Malgré une technique opératoire minutieuse, il n’est pas possible de vous garantir le succès thérapeutique ni l’absence de complications.

Pendant l’intervention

- L’ouverture de l’abdomen : Elle peut être parfois indiquée alors que l’intervention était prévue par voie basse. Une anesthésie générale peut s’avérer nécessaire dans ce cas.

- La plaie de la vessie : Le risque de plaie de la vessie est exceptionnel lorsque la bandelette est posée par voie obturatrice. Dans cette situation vous garderez alors une sonde urinaire pendant 48 heures et votre hospitalisation sera prolongée de deux à trois jours. Ceci ne modifie en rien le résultat de l’intervention.

- Les lésions d’organes de voisinage peuvent se produire de manière exceptionnelle: blessure de l’urètre, intestinale ou des vaisseaux sanguins nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.

- L’hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine et mettre en jeu la vie de la patiente.

En post-opératoire

- L’hématome, l’infection ou un abcès : Cela nécessite le plus souvent des soins locaux mais une évacuation chirurgicale est parfois nécessaire.

- Les douleurs : elles sont en général modérées et nécessitent un traitement antalgique simple.

- Des difficultés à uriner peuvent être rencontrées pendant quelques jours et peuvent parfois justifier un traitement médicamenteux et éventuellement de mettre en place une sonde urinaire, de faire des sondages répétés ou de vous apprendre l’autosondage. Si ces difficultés à uriner persistent de façon importante, la section de la bandelette peut s’avérer nécessaire.

- Défaut de cicatrisation : On peut observer un défaut de cicatrisation du vagin en regard de la bandelette. On s’en rend compte en général à la visite postopératoire. Il faut faire une petite intervention dans le cadre d’une hospitalisation de jour afin d’enlever la partie visible de la bandelette, et plus rarement le retrait dans son intégralité.

CHIRURGIE DE LA GLANDE DE BARTHOLIN

Définition

Les glandes de Bartholin sont deux petites glandes situées à la partie postérieurede la vulve, près de l’entrée du vagin et dans l’épaisseur des grandes lèvres. Elles servent à produire un liquide participant à la lubri?cation du vagin. Ces glandes ne sont normalement pas palpables. Lorsqu’un blocage du canal permettant l’écoulement des sécrétions survient, il y a formation d’un kyste. Une infection de ce kyste produit l’abcès de la glande de Bartholin. Technique chirurgicale

L’intervention sera réalisée sous anesthésie générale. Le traitement de l’abcès consiste à le drainer, ce qui requiert une incision, lavage, désinfection et la plaie est gardée ouverte par une mèche laissée en place. Des soins à domicile seront a prévoir avec une infirmière à domicile.

En cas de kystectomie en dehors de toute infection, et en cas de récidive, le canal et la glande sont enlevés et la plaie refermée par des fils résorbables.

Risques & Complications

Malgré une technique opératoire minutieuse, il n’est pas possible de vous garantir le succès thérapeutique ni l’absence de complications.

Pendant l’intervention

L’hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine.

En post-opératoire

- Le saignement du site opératoire, extériorisé (hémorragie) ou non (hématome). Il est exceptionnel qu'il conduise à une reprise de l'intervention.

- Des troubles de la sensibilité de la région opérée : à type d'insensibilité ou d'hypersensibilité. Ils peuvent être associés à des douleurs à la pression de la région cicatricielle.

CRYOTHERAPIE VULVAIRE

Les condylomes sont des maladies vénériennes provoquées par un virus (papillomavirus ou HPV), tout comme pour les verrues banales. Il s'agit de lésions facilement transmissibles qui sont sans gravité. L'expression de ces lésions est variable, pouvant rester isolée ou au contraire se multiplier rapidement tant en volume qu'en nombre. Ces condylomes peuvent se développer sur toute la sphère ano-génitale. Il existe plusieurs techniques pour éliminer les condylomes externes dont la cryothérapie qui se pratique en consultation, indolore avec des résultats très satisfaisants. Une électrocoagulation au bistouri électrique est possible sous anesthésie générale au bloc opératoire, pour les lésions étendues.