Radiofréquence vulvaire et vaginale

La Radiofréquence Vaginale 

La radiofréquence vaginale et la radiofréquence vaginale fractionnée provoquent le réchauffement du tissu muqueux et sous-muqueux et donc sa rétraction. Mais ce procédé provoque aussi un remodelage du collagène et surtout une néocollagenèse, ce qui aura un effet bénéfique durable sur l'élasticité de la paroi vaginale.

Contrairement au laser, la radiofréquence vaginale n'a aucun effet destructeur de la surface vaginale, et ne nécessite donc aucune anesthésie et n'a aucune durée de convalescence post-traitement. 

La radiofréquence utilise une onde électromagnétique de type radiofréquence (proche des micro-ondes) dégageant une chaleur dans les tissus par échauffement des molécules d'eau. Cette énergie est ainsi absorbée par les tissus environnants et donc par les cellules. Cela va ainsi permettre de stimuler le métabolisme cellulaire et donc notamment de fabriquer certaines protéines par les fibroblastes (on appelle cela la néocollagénèse par production de fibres de collagène et de fibres élastiques), d'augmenter la microcirculation des vaisseaux et notamment l'apport d'oxygène. La température est contrôlée et ne dépasse pas les 40° en surface ce qui évite les phénomènes douloureux.

- La Radiofréquence fractionnée

La radiofréquence fractionnée vaginale (système FRAXX) est une optimisation de l'efficacité de la radiofréquence par effet électromagnétique fractionné micro-ablatif. C'est une technique qui vise les mêmes objectifs que le laser CO2 fractionné vaginal, et avec une efficacité démontrée dans de nombreuses études. La radiofréquence entraîne encore moins d'inconfort pendant la procédure avec une reprise immédiate des activités. 

Appareil  de Radiofréquence

Effets anatomiques de la radiofréquence

Contrairement à la technologie traditionnelle de radiofréquence non ablative, qui chauffe toute la surface de la muqueuse à traiter, la radiofréquence fractionnée, grâce à une pièce à main spécifique permet d'appliquer l'énergie sans pression à travers des micro-aiguilles avec des impulsions d’énergie électromagnétique fractionnées en millisecondes. L'effet thermique spécifiquement provoqué  à travers de la paroi vaginale antérieure est suivi d’une stimulation des processus naturels de renouvellement cellulaire et de production de collagène au sein des tissus traités. Il en résulte une solidité accrue des liens tissulaires entre le vagin et les structures urinaires. Le programme de traitement nécessite entre 3 et 5 séances espacées de 4 semaines et une séance d'entretien à 1 an.

La séance de radiofréquence vaginale dure environ 15 minutes. Le programme de traitement est de 3 séances espacées de 1 mois permettant dans plus de 70% des cas de resserrer suffisamment la cavité vaginale et la vulve. Soit 2 à 3 mois de traitement puis séances de maintien tous les 1-2 ans.

Le coût d'une séance de radiofréquence vaginale est de 350€.

QUELLES SONT LES INDICATIONS DE LA RADIOFREQUENCE VAGINALE ?

TRAITEMENT DE LA SECHERESSE VAGINALE ET DE L'ATROPHIE

TRAITEMENT DE LA BEANCE VAGINALE ET VULVAIRE

TRAITEMENT DU RELACHEMENT VAGINAL

COMMENT SE DEROULE UNE SEANCE DE RADIOFREQUENCE VAGINALE ?

La radiofréquence peut être réalisée sur le vagin et la vulve en environ 20 minutes. On appliquera au préalable une crème anestésiante pour la vulve afin d'avoir plus de confort. Les paramètres de puissance sont ensuite adaptés et personnalisés selon l'indication et la patiente. Une sonde vaginale est appliquée pour le traitement interne, qui peut provoquer une simple sensation de chaleur et de picotements. Le traitement est indolore.

QUELLES SONT LES PRECAUTIONS ET CONTRE-INDICATIONS EVENTUELLES A LA RADIOFREQUENCE VAGINALE ?

La radiofréquence utilise un champ électromagnétique, ce qui n'est donc pas possible en cas de présence d'un stimulateur ou défibrillateur cardiaque implantable (pace-maker). Un suivi gynécologique à jour est également indispensable à la réalisation des séances. Une infection vaginale en cours nécessite un traitement préalable et de différer la séance jusqu'à ce que l'infection soit guérie.

Un antécédent de cancer gynécologique ou des organes de voisinage non en rémission est également une contre-indication.

Enfin, le traitement n'est pas réalisable par principe de précaution, chez la femme enceinte.